1Cf.Taillandier(dom Charles), « Catalogue historique des évêques et abbés de Bretagne », inHistoire ecclésiastique et civile de Bretagne, t. II, p. CXLI.
2Cette filiation fait l’objet de débats. Des explications sont données à ce sujet dansDufief(André),Les cisterciens en Bretagne : XIIe-XIIIesiècles, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 1997, p. 74.
3Cf.Le Mené(Joseph-Marie),Abbayes et prieurés du diocèse de Vannes, Vannes, Galles, 1902, p. 295.
4Cf. AD56, 1 H 4. Le témoignage le plus complet est celui de dom Louis Quiniou, religieux. Ce dernier indique « qu’il est à pleine connoissance que les archives ont été transportés sans aucun ordre et avec beaucoup de confusion du lieu de leur dépôt ordinaire à un cabinet de l’abbatiale donnant sur le nord et sans clef ; qu’il ignore si on en a perdu ou non, mais qu’ayant été nécessité de faire les transports dans l’obscurité de la nuit et de confier les papiers au premier venu, il est à craindre qu’il en est beaucoup de perdu, ce qu’il ne peut cependant affirmer, la vérification n’étant point faite ». Il déclare par ailleurs « que l’entresol au-dessus du cabinet et de l’alcoffre de la procure étaient pleins de papiers, que parmis ces papiers il se trouvait plusieurs liasses de procédure, beaucoup de papiers, d’anciens comptes et peut être des titres très intéressants pour la maison, mais dont il n’avait pas de connaissance, que ces papiers se sont trouvés brûlés et que le lendemain de l’incendie, il en a vu le triste restes tous brûlés et charbonnés » ; il ajoute enfin « qu’il devait se trouver à la procure des papiers de la plus grande importance tels que les aveux au roy passé à la réformation et contredit de Bougy sous Hennebond et Gourin et plusieurs constituts, et qu’il ignore si on les a sauvez ».
5Cf. AD56, B 2404.
6Cf. AD56, Q 296. Un extrait du registre des délibérations du directoire du district de Faouët du 16 octobre 1790 rapporte le dépôt par deux religieux des pièces suivantes : deux cahiers rentiers cotés et chiffrés le 1er novembre 1783, un registre de lods et ventes (1774-1790), un relevé de lods et ventes, un registre de supplément à la recette de la mense conventuelle, dix-huit actes de ferme de métairies et dîmes, trois rôles rentiers.
7Cf AD56, L 970. Un arrêté du directoire du Faouët du 16 décembre 1790 souligne le souci de conservation des documents : « Le directoire, ouï monsieur le procureur syndic en ses conclusions, considérant le mauvais état où se trouvent les titres et papiers concernans les biens dépendans de la communauté de Langonet, gissans dans les archives de la dite maison, la nécessité urgente d’en éviter le dépérissement et le besoin pressant d’y avoir recours journellement, a nommé pour commissaire le sieur Talhouarn à l’effet de descendre aux dits archives, faire la levée des scellés y apposés, raporter procès-verbal de l’état actuel où se trouvent lesdits titres et papiers, concurremment avec le sieur Le Goarant, trésorier, de les faire enlever et transporter en ce directoire, à laquelle fin il a été fixé jour à demain 17 courant pour y procéder ». Après ce transfert, quelques pièces sont encore retenues par le receveur de l’ancien abbé et sont réclamées le mois suivant (arrêté du 13 janvier 1791).
8Les dernières recherches de Louis Rosenzweig sont faites auprès de la mairie et du couvent des ursulines du Faouët en 1879, sans résultat (cf. AD56, 374 T 1). Dans son rapport au préfet du 15 juillet 1879, l’archiviste résume ses recherches comme suit : « je constaterai ici, pour mémoire, que les recherches faites par moi depuis une quinzaine d’années et renouvelées récemment pour parvenir à retrouver les archives de l’ancienne abbaye de Langonnet n’ont abouti qu’à un résultat négatif. J'ai tout lieu de croire que ces archives ont complètement disparu » (cf. AD56, 391 T 2).
9Fils du trésorier du directoire qui avait effectué le transfert des archives de Langonnet vers le chef-lieu de district, l’amiral répond en 1866 à un courrier de Louis Rosenzweig : les chouans « n’épargnèrent pas les demeures des anciens fonctionnaires et je crois qu’au district ils brûlèrent tous les papiers. Je suppose que c’est dans cette circonstance qu’auront disparus tous les documents concernant Langonnet et bien d’autres » (cf. AD56, 375 T 1).
10Le répertoire général de 1838 (cf. AD56, 380 T 10) mentionne ainsi 96 liasses concernant « diverses communautés », sans qu’on puisse s’assurer que des documents provenant de l’abbaye de Langonnet y soit compris ou non.
11Cf. AD56, 380 T 11.
12Cf. AD56, 391 T 2.
13Cf. AD56, 374 T 1.
14Cf. AD56, 391 T 2 (rapport au préfet du 14 juillet 1929).
15Cf.Jégou Du Laz(comtesse), « L’abbaye Notre-Dame de Langonnet », inRevue de Bretagne, de Vendée et d’Anjou, tome XII, 1894, p. 5. La comtesse évoque notamment des documents concernant divers travaux – en particulier un devis de travaux de 1736, financés par la vente d’une partie de la forêt de Conveau, ainsi que des documents relatifs à la construction de deux ponts et d’un colombier suite à un arrêt du conseil de 1750 (cf. Jégou Du Laz(comtesse),op. cit., p. 202-203). Ces documents ne sont pas conservés aux Archives départementales du Morbihan et leur lieu de conservation actuel n’a pas pu être identifié.
15Cf.Jégou Du Laz(comtesse), « L’abbaye Notre-Dame de Langonnet », inRevue de Bretagne, de Vendée et d’Anjou, tome XII, 1894, p. 5. La comtesse évoque notamment des documents concernant divers travaux – en particulier un devis de travaux de 1736, financés par la vente d’une partie de la forêt de Conveau, ainsi que des documents relatifs à la construction de deux ponts et d’un colombier suite à un arrêt du conseil de 1750 (cf. Jégou Du Laz(comtesse),op. cit., p. 202-203). Ces documents ne sont pas conservés aux Archives départementales du Morbihan et leur lieu de conservation actuel n’a pas pu être identifié.
16La majorité des pièces du dossier n'est pas communicable pour des raisons de mauvais état de conservation.