La série E a été ouverte dans le cadre de classement initial des Archives départementales et communales (instruction du 24 avril 1841) sous l'intitulé « Féodalité, communes, bourgeoisie et familles » pour recueillir les titres féodaux, les titres de familles, les papiers des notaires et ...
La série E a été ouverte dans le cadre de classement initial des Archives départementales et communales (instruction du 24 avril 1841) sous l'intitulé « Féodalité, communes, bourgeoisie et familles » pour recueillir les titres féodaux, les titres de familles, les papiers des notaires et tabellions, ceux des communes et municipalités, des corporations d'art et métier, et des confréries et sociétés laiques. Plus tard, s'y sont ajoutés les seconds exemplaires des registres paroissiaux et d'état-civil versés par les greffes des tribunaux, désignés aux Archives départementales du Morbihan sous la lettre générique Ec, référencés depuis sous les cotes génériques 3 E et 4 E. Dès le début du XXesiècle également, on a pris l'habitude de classer les minutes de notaires et les dossiers « clients » qui les accompagnent parfois sous la lettre En, devenue depuis la sous-série 6 E - les dossiers clients, considérés commes archives privées des notaires, ont été cependant reclassés en série J. Enfin, le sigle Es a été réservé aux archives communales en dépôt, désormais contenues dans la sous-série 3 Es.D'autre part, c'est de façon relativement arbitraire qu'on a distingué les fonds de « familles » et les fonds de « seigneuries », selon qu'il s'agisse du nom des personnes ou du nom de la terre pour désigner un ensemble qui concerne en fait à la fois les personnes et les biens. Ils ont, de fait, souvent la même composition - abondance de titres domaniaux ou fonciers -, mais les fonds de famille sont en général plus riches en document ayant trait aux alliances (mariages, testaments) ou à la carrière particulière de tel membre de la famille.Enfin, il est à noter que jusqu'en 1944, date de création de la série J destinée à recevoir les documents entrés par voie extraordinaire aux Archives départementales - dons, acquisitions, legs, réintégration isolée -, les papiers des familles, seigneuries, villes et corporations ont été confondus en une série numérique unique allant de E 1 à E 2739, représentant 58 mètres linéaires, classée et inventoriée comme telle.À la suite ont été placés en attente des fonds de famille non classés, dans l'ordre alphabétique des familles concernées. Parmi ceux-ci s'intercalent quelques fonds de seigneuries importants (papiers du comte de La Ruée, chartrier de l'hôtel de Limur, fonds de la seigneurie de Rohan-Guémené) : chacune de ces liasses porte au dos la lettre E et le nom de la famille ainsi que, parfois, un numéro provisoire correspondant à un classement partiel, et dans tous les cas un numéro d'ordre purement matériel (5000 à 5507) affecté pour la commodité des déménagements successifs et qui ne doit pas être considéré comme une cote.Les dossiers de famille ont été inventoriés dans l'ordre alphabétique des familles par Jules de La Martinière en 1925 dans un ordre à la fois logique et chronologique des pièces recensées ; il s'ensuit que la cote indiquée dans la colonne de gauche est discontinue. En outre, on prendra garde que, du fait des alliances, les fonds concernent le plus souvent plusieurs familles et donc que l'ordre alphabétique n'est pas seul à considérer.On a mis à part, en tête de chaque lettre alphabétique la liste des noms de famille dont les fonds n'ont pu encore être classés, et dont on a indiqué le nombre de liasses, en général assez peu important (1 à 3 liasses).