Charles-Gustave Péricat naît à Paris le 3 juin 1879, sous le nom de jeune fille de sa mère, Jeanpierre. Lorsque celle-ci se marie en 1885, le jeune Gustave est reconnu et légitimé par Julien Péricat. Ce père d’adoption meurt avant que Gustave n’ait atteint sa majorité. En 1900, après avoir fait...
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Charles-Gustave Péricat naît à Paris le 3 juin 1879, sous le nom de jeune fille de sa mère, Jeanpierre. Lorsque celle-ci se marie en 1885, le jeune Gustave est reconnu et légitimé par Julien Péricat. Ce père d’adoption meurt avant que Gustave n’ait atteint sa majorité. En 1900, après avoir fait son service militaire, il décide de s’engager pour trois ans dans l’armée et rejoint la 1re compagnie d’ouvrier d’artillerie de marine. Du 20 août au 5 septembre 1909, il effectue une brève période d’exercices dans la 1re compagnie d’ouvriers d’artillerie coloniale à Brest. Le 27 novembre de cette même année, il épouse Mathilde Léonie Kromberg ; ils habitent alors tous les deux à Paris, dans le 15e arrondissement. Devenu fonctionnaire d’État, il travaille en tant que mécanicien dans l’atelier des timbres-poste à Paris. Doué pour les travaux manuels et la mécanique, il aurait gagné plusieurs prix de dessins organisés par la ville de Paris.
Pendant la Première Guerre mondiale, il est affecté à l’armée de l’Air et opère en qualité de mécanicien observateur au sein du camp retranché de Paris. Il rejoint l’escadrille V. 97 en 1915. Blessé en 1917, il est renvoyé chez lui pour une période de convalescence puis retrouve son affectation qu’il conserve jusqu’à la fin de la guerre. Sa fiche matricule mentionne ceci : « A rejoint le 59e artillerie territoriale le 6 août 1914. M. O. (mécanicien ouvrier) détaché au Service aéronautique et dirigé 63e des invalides à Paris le 11 janvier 1915. […] Passé au 2e groupe d’aviation exécution V. 97 sur avis du Lieutenant colonel la dite escadrille en date du 15-5-15. […] Citation à l’ordre du groupe de l’escadrille du C.R.P (Camp retranché de Paris) le 14 juillet 1916. Mitrailleur courageux qui a pris part à de nombreuses missions tant de jours que de nuits, ayant fait, au cours d’une alerte de nuit une chute sérieuse, ne s’est pas laissé impressionné et a tenu reprendre son service avant d’être complètement rétabli. ». Il aurait reçu la croix de guerre.
En 1939, Gustave Péricat est trop âgé pour être de nouveau enrôlé. Pendant l’occupation allemande, il est muté à Limoges du fait de la fermeture de l’atelier parisien du timbre à Paris. Après la guerre, il revient s’installer à Paris et reprend son poste. Une fois en retraite, il déménage à la Ferté-sous-Jouarre en Seine-et-Marne pour mieux s’adonner à l’une de ses passions, la pêche. Il y décède le 14 janvier 1958.