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  • Carentoir, église Saint-Jean-Baptiste2 document(s).

    Gisant

    Gisant

    L’église abrite un gisant de bois nommé le "tombeau du Templier" ou le "Saint dormant". Cette statue en chêne est d’un type très rare en France. Elle représente un Templier ou un Hospitalier revêtu d’une cotte d’armes, l’épée à la ceinture, mains jointes sur la poitrine. La tête nue, encadrée de cheveux mi-longs, repose sur un coussin. L’œuvre daterait du dernier tiers du 13e siècle.




  • Carnac, les alignements 1 document(s).

    Les alignements de Carnac

    Les alignements de Carnac

    Les alignements de Carnac s’étendent sur plus de 4 km et sont rattachés à la période Néolithique (5e-3e millénaires avant notre ère). Constitués actuellement de près de 3 000 menhirs en granite local, ils se composent de quatre ensembles distincts : le Ménec, Kermario, le Manio et Kerlescan. On y ajoute aujourd’hui un cinquième ensemble situé sur la commune de la Trinité-sur-Mer : le Petit Ménec. Ces constructions qui associent files de menhirs et enceintes s’inscrivent dans un paysage mégalithique complexe. Ils présentent une organisation architecturée, en connexion avec d’autres sites néolithiques (menhirs isolés, tertres, dolmens). Ce haut-lieu de la préhistoire européenne classé au titre des Monuments historiques en 1889, est considéré aujourd’hui comme le plus grand ensemble mégalithique de ce type au monde. Il est accessible librement entre octobre et mars.

    Illustration : vue des alignements



  • Elven, forteresse de Largoët4 document(s).

    La forteresse de Largoet

    La forteresse de Largoet

    La forteresse de Largoet est un ancien château fort, construit entre le 12e siècle et le 14e siècle.
    Les édifices actuels ont été précédés par un château propriété du seigneur local, passés aux mains de la famille Malestroit qui remanie l'ensemble lors des guerres de succession de Bretagne.
    Démantelé par Charles VIII, le château est restauré par Anne de Bretagne. Il s'agissait principalement  de maintenir un accès à la mer pour les ducs de Bretagne, en conflit avec les familles Rohan et Rieux.
    Au 17e siècle, Nicolas Fouquet, en devient le propriétaire.

    De nos jours, il subsiste deux tours, et des murailles qui sont à la fois propriété communale et privée
    Situé dans un cadre idyllique, la forteresse offre aux visiteurs, un saut dans le passé tout au long de l'année.
    Classé  partiellement au titre des Monuments Historiques en 1862 à l’initiative de Prosper Mérimée, le site est entièrement inscrit aux Monuments Historiques depuis 2000.

    Illustration : vue de Largoet, début du 20e siècle, Archives départementales du Morbihan
     

     


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    Illustration : la tour ronde, Archives départementales du Morbihan


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    Largoet possède en son sein un  donjon, qui est le plus haut de Bretagne et le 3e de France après celui de Vincennes et de Crest.

    Illustration : la tour octogonale, donjon, Archives départementales du Morbihan


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    Illustration : vue du chatelet, porte d'entrée de la forteresse, Archives départementales du Morbihan



  • Guer, chapelle Saint-Etienne1 document(s).

    Chapelle Saint-Etienne

    Chapelle Saint-Etienne

    L'édifice est une des plus anciennes chapelles du Morbihan. Datée de l'époque préromane (6e siècle), la chapelle est construite sur un sanctuaire gallo-romain.



  • Hoëdic : une nécropole mésolithique exceptionnelle1 document(s).

    Une nécropole mésolithique exceptionnelle

    Une nécropole mésolithique exceptionnelle

    Suite à leur découverte et leur fouille exceptionnelle de la nécropole mésolithique de l’îlot de Téviec de 1928 à 1930, les époux Péquarts, un couple de négociants en quincaillerie de Nancy, initiés à l’archéologie en Bretagne auprès de Zacharie Le Rouzic se dirigent alors vers Hoëdic.
    La similitude d’aspect entre le gisement de Téviec et le site de Port-Neuf à Hoëdic, que les époux avaient aperçu lors d’un séjour sur l’île, les oriente sur ce choix dont les résultats dépassent leurs espérances. Une deuxième nécropole mésolithique fut mise au jour au cours des campagnes de fouille qui se déroulent de 1931 à 1934. La découverte sur cette nécropole de 9 sépultures comprenant 14 squelettes dont trois enfants, confère également à cette seconde nécropole mésolithique datée du début du 6e au début du 8e millénaire avant notre ère, le statut de référence incontournable.
    Les deux amas coquilliers donnent alors la plus grande collection anthropologique associée à la période mésolithique de France et vont jouer un rôle déterminant pour la compréhension des pratiques funéraires des derniers chasseurs du Mésolithique. Ces dépotoirs coquilliers, sous la forme de niveaux sombres riches en matière organique scellés par des niveaux de dunes, facilitent par leur composition spécifique la conservation des ossements en réduisant l’acidité des sols.
    Ainsi, outre la préservation des ossements humains de la nécropole, c’est aussi la multitude des ressources exploitées par ces populations qui peut être étudiée dans ces sites : coquillages consommés (patelle, huitre plate, monodonte, bigorneau, coque, scrobiculaire, palourde et moule), restes de mammifères terrestres (sanglier, chevreuil, cerf, auroch) et marins (phoques), oiseaux de mer (macareux moine, pingouin, guillemot et canard), poissons (daurade, vieille, pageot, bogue, merlu, capelan d’Atlantique, raie, lieu et milandre) et crustacés (dormeur, crabes divers et araignées de mer).


    Illustration : plage de Port-Neuf



  • Kernascléden, chapelle Notre-Dame3 document(s).

    Chapelle Notre-Dame

    Chapelle Notre-Dame

    La chapelle de Notre-Dame de Kernascléden est également un bel exemple de l’art gothique flamboyant breton et français classé au titre des Monuments Historiques depuis 1857. L’édifice possède en son sein de magnifiques et rares peintures murales. 

     

    Illustration :  façade principale, Archives départementales du Morbihan


    Porche d'entrée est

    Porche d'entrée est

    Illustration : éléments de l'art gothique flamboyant breton, Archives départementales du Morbihan 


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    Réalisée vers 1440, l’œuvre retrace une danse macabre, très prisée à cette période, qui montre l’égalité face à la mort entre les riches et les pauvres. Ce chef d’œuvre est très rare. Il ne subsiste actuellement que deux exemples de danses macabres en Bretagne.

     

    Illustration : représentation de la danse macabre, Archives départementales du Morbihan



  • Langonnet, abbaye1 document(s).

    Salle capitulaire

    Salle capitulaire

    Nichée au cœur de la verdure, l’abbaye est un site remarquable, de par son architecture, son histoire et son musée.
    L’abbaye cistercienne de Langonnet a été fondée en 1136. Le site a subi de nombreuses modifications. Seule la salle capitulaire de style ogival remonte au 13e siècle, elle est d’ailleurs inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 1928.
    Converti un temps en haras au 19e siècle, l’édifice est aujourd’hui une maison de repos pour les ecclésiastiques.
    Le site abrite également un musée dédié à l’art africain. Sont exposés objets d'art ou d'artisanat, témoignages de la longue fréquentation de l'Afrique par les frères spiritains depuis 1850.

    Illustration : salle capitulaire @ Archives départementales du Morbihan



  • Le Faouët, chapelle Saint-Fiacre8 document(s).

    Chapelle Saint-Fiacre

    Chapelle Saint-Fiacre

    La chapelle Saint-Fiacre du Faouët possède un splendide jubé en bois polychrome. Véritable livre d’images, il offre des représentations des vices et des péchés. Divisé en onze panneaux et soutenu par cinq ogives qui se terminent par des clefs pendantes en forme d’anges et de dragons, l’ensemble est d’une finesse incroyable. Il a été classé au titre des monuments historiques dès 1862.
    La chapelle possède aussi un très bel ensemble de vitraux du 16e siècle illustrant la Passion, la vie de saint Jean-Baptiste, un Arbre de Jessé et la vie de saint Fiacre.

    Illustration : façade ouest de l'édifice


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    Jubé, côté ouest


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    Galerie, côté ouest


    Jubé, côté Est


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    Galerie, côté est


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    Angelot, arc-bouté, détail du jubé


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    Animal fantastique, détail du jubé


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    Oie, détail du jubé



  • Locmariaquer, Table des Marchands2 document(s).

    Un site mégalithique armoricain

    Un site mégalithique armoricain

    Le site des mégalithes de Locmariaquer constitue un ensemble mégalithique singulier. Il donne à voir les vestiges de trois monuments emblématiques du Néolithique.

    Un premier alignement de pierres dressées a été érigé sur ce site vers 4 500 avant notre ère. Le Grand Menhir en constitue l’un des derniers témoins. Brisé en quatre volumineux fragments, ce monolithe en orthogneiss des environs de Vannes ou de la presqu’île de Rhuys, mesurait 21 m de long.

    D’autres de ces stèles ont été réutilisées dans la construction en deux phases d’un long tumulus daté de la seconde moitié du 5e millénaire avant notre ère : le tumulus d’Er Grah. Cette sépulture individuelle était certainement celle d’un personnage puissant comme en atteste le mobilier funéraire de prestige retrouvé à l’intérieur.

    Le dernier monument qui compose cet ensemble est une tombe collective à couloir, datée du début du 4e millénaire avant notre ère : la Table des Marchands. Elle a été édifiée en deux temps autour de certaines stèles gravées du premier alignement. Une de ces stèles décorées a été remployée dans deux monuments différents : un fragment sert à couvrir la tombe de la Table des Marchands et un autre celle de l’île de Gavrinis (commune de Larmor-Baden).

    Cet espace funéraire et sacré a été fréquenté jusqu’à la fin de l’âge du Bronze (vers 800 avant notre ère), puis à la période gallo-romaine.

     

     

     


    Illustration : vue aérienne de la Table des Marchands
    ©FanchGalivel/PaysagesdeMégalithes


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    Illustration : vue d'ensemble du tumulus d'Er Grah
    ©EmilieHeddebaux/PaysagesdeMégalithes



  • Lorient, la base des sous-marins1 document(s).

    La base de sous-marins

    La base de sous-marins

    La base des sous-marins est un édifice militaire construit selon l’organisation Todt, ingénieur allemand au début des années 1940. La base de sous-marins de Keroman est un site emblématique de la seconde guerre mondiale à Lorient. C’est l’amiral Dönitz qui place le site de Lorient comme base principale des sous-marins allemands. Avec un  site est ouvert sur la rade de Lorient et l’océan Atlantique, les Allemands s’assurent ainsi d’avoir le contrôle des côtes bretonnes. Elle résiste aux bombardements alliés.
    Le 19 mai 1945, neuf jours après la reddition de la poche de Lorient, la Marine nationale française investit les lieux que les Allemands ont laissés en état de marche. La base sera utilisée pour les sous-marins français pendant 52 ans sans que l’architecture originelle soit modifiée. Après le départ de la Marine française, le site fait l'objet, pendant quelques années, d'une reconversion. Devenue depuis, un pôle économique, touristique et nautique, la base de Keroman reçoit, en 2000, le label Patrimoine du 20e siècle.


    Illustration : vue aérienne de la base. © Archives municipales de Lorient



  • Melrand, monument funéraire de l’âge du Bronze 2 document(s).

    Tumulus

    Tumulus

    Près de la chapelle de Saint-Fiacre à Melrand se trouve l’un des plus beaux monuments funéraires du début de l’âge du Bronze dans le Morbihan. On peut y observer un imposant tumulus, qui recouvrait une très riche tombe datée entre 2000-1800 avant notre ère. Il est classé monument historique depuis 1972
    Encore conservée sur 5 m de hauteur et 50 m de diamètre, cette butte de terre a été explorée en 1897. Les fouilles d’alors sont expéditives, mais la découverte est cependant relatée de manière relativement détaillée.
    Ce monument peut être décrit comme un emboîtement de divers éléments « enveloppant » le corps du ou de la défunt(e) : celui-ci a été placé sur un plancher de bois dans une grande chambre funéraire en pierre couverte par une volumineuse dalle de granite. Le tout a ensuite été recouvert d’un amas de pierre (cairn), surmonté par une importante couche de terre.
    Plusieurs objets prestigieux et rares accompagnaient le défunt par-delà la mort : 10 poignards, 2 haches et une hallebarde en alliage cuivreux, un objet en ambre, un gobelet en argent ainsi que 2 pointes de flèche métallique. Il s’agit des premiers objets métalliques, qui ont progressivement remplacé les outils et armes en pierre du Néolithique. Ces artefacts, trouvés en mauvais état de conservation, sont aujourd’hui à l'Ashmolean Museum d'Oxford.
    L’ensemble de cette tombe monumentale, son architecture ainsi que les objets déposés, laisse imaginer un des éminents personnages des premiers temps de la métallurgie.


    Tumulus de l'age de Bronze

    Tumulus de l'age de Bronze

     

    Illustration : croquis du tumulus de Saint-Fiacre à Melrand. Vue en plan et coupe à l'issue des fouilles de1897 (Aveneau de la Grancière 1898, Bulletin de la société polymathique du Morbihan)

     

     



  • Monteneuf, les menhirs1 document(s).

    Monteneuf, les menhirs

    Monteneuf, les menhirs

    Le site des mégalithes de Monteneuf se compose de plus de 400 menhirs en schiste pourpre dont 42 sont dressés et organisés en files. Erigé à la fin du Néolithique, il y a 6 500 ans, il s’étend sur plus de 10 hectares. Ce site, toujours en cours d’études archéologiques, révèle une véritable organisation architecturale selon un axe est-ouest. Il témoigne également de l’activité d’un chantier mégalithique. Des traces de manutention des blocs de pierre y ont été mises au jour : traces de débitage, éléments de déplacement, espace de dressage.
    Les menhirs de Monteneuf font, de plus, l’objet d’une double protection archéologique et naturelle. Protégé au titre des monuments historiques depuis 1997, le site est classé en Réserve Naturelle Régionale depuis 2013. Un sentier d’interprétation en accès libre et des espaces de reconstitutions permettent d’en apprendre plus sur la période néolithique.


    Illustration : © SDAM 2015



  • Moréac, un hameau médiéval disparu découvert5 document(s).

    Site de fouille archéologique de Moréac

    Site de fouille archéologique de Moréac

     À Moréac, au lieu-dit Beauregard, un ancien hameau du début du Moyen Âge depuis longtemps disparu du paysage a été dévoilé à l’occasion de fouilles récentes.
    C’est la richesse en minerai de fer du secteur de Locminé, facilement disponible dans le sous-sol, qui semble avoir attiré les populations du Moyen Âge.
    Au cours des 7e-8e siècles de notre ère, un enclos est aménagé : matérialisé par un fossé et un talus, il délimite le lieu d’habitation et un espace pour le parcage des animaux. Il comprend notamment une maison construite sur poteaux dont les traces ont été retrouvées dans le sol. Un atelier sidérurgique est installé en dehors de l’enclos : cet espace dédié au travail du fer comprend un bas-fourneau, destiné à transformer le minerai de fer en métal, et un foyer de forge dans lequel les objets sont mis en forme.
    Une deuxième phase d’occupation apparaît à partir du 10e et perdure jusqu’au 12e siècle. L’activité métallurgique y tient encore une place importante. Celle-ci a en effet engendré une quantité très importante de déchets, qui ont été rejetés notamment dans le fossé d’enclos qui semble alors désaffecté. De nouveaux bâtiments en bois sont construits afin d’abriter les habitants ou pour servir d’annexes agricoles ou artisanales. Le site est abandonné au début du 13e siècle au plus tard.
    Désormais sous la nouvelle route départementale 767, ces vestiges en lien avec une partie du passé médiéval de Moréac ont ainsi pu être documentés, grâce à l’archéologie dite « préventive » qui intervient en amont des travaux.


    Illustration : vue aérienne du site médiéval de Moréac, Beauregard en cours de fouille. Sous 30 cm de terre décapée apparaissent des taches plus sombres. Elles matérialisent un grand fossé d’enclos daté des 7e-8e siècles, dont la courbure est bien visible, de plus petites fosses, des trous de poteau qui indiquent l’emplacement d’anciens bâtiments en bois. L’emprise fouillée correspond à la largeur de la route.

     
     


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    Illustration : site médiéval de Moréac beauregard. Plusieurs taches très sombres sont visisbles avant leur fouille : elles sont liées à l'atelier sidérurgique découvert sur le site. ©SDAM
     
     


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    Illustration : site médiéval de Moréac beauregard. Grande fosse fouillée en quart. Ses niveaux noirs et rouge sont le résultat de rejets liés à la métallurgie du fer, du bas-fourneau tout proche. ©SDAM
     
     


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    Illustration : site médiéval de Moréac beauregard. Vue en coupe du fossé de l'enclos médiéval, creusé à plus d'un mètre de profondeur dans la roche (schiste). Les différents niveaux de remplissage, lorsque le fossé ne servait plus. © SDAM
     
     


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    Illustration : site médiéval de Moréac beauregard. Exemple de vestiges mobilier découvert lors de la fouille : ces scories illustrent les déchets engendrés par le travail métallurgique du fer. © SDAM
     
     



  • Neuillac, chapelle Notre-Dame de Carmès5 document(s).

    Décors peints

    Décors peints

    Au cœur du pays des Rohan, à Neulliac, l’intérieur de la chapelle Notre-Dame de Carmès offre un spectacle saisissant. Richement orné, des lambris peints du 18e siècle décorent la voûte. 


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    C’est lors des travaux de restauration de ces derniers, en 1983, que sont mis à jour huit panneaux d'environ un mètre de large et cinq mètres de haut, constitués de planchettes de largeurs variables, datant du milieu du 15e siècle, sur une partie du chœur et des transepts. 


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    saint Jean

    saint Jean

    Relatant la vie de sainte Catherine d'Alexandrie, l’œuvre est agrémentée d’un cortège d'anges musiciens célébrant les offices liturgiques de Pâques ou de Noël. Désormais exposé à l’étage de la sacristie, l'ensemble de ces panneaux représente, à ce jour, un très rare exemple de peinture sur bois datant de cette époque en Bretagne.


    saint Pierre

    saint Pierre

    La chapelle Notre-Dame-de-Carmès est classée Monuments historiques depuis 1980.



  • Ploermel, église de Saint-Armel 4 document(s).

    L'église de Saint-Armel

    L'église de Saint-Armel

    L’église Saint-Armel est un édifice religieux construit au 15e siècle sur les vestiges d’une ancienne église romane. De style gothique flamboyant, l’édifice possède un remarquable portail orné de sculptures. Au sein de l’édifice, se trouvent les tombeaux des ducs de Bretagne Jean II et Jean III.
    Autres éléments remarquables, les vitraux. Avant le bombardement de 1944, Saint-Armel possédait le décor vitré le plus important de Bretagne. Restaurés après-guerre, les vitraux ont retrouvé leur splendeur.


    Illustration : église Saint-Armel, Archives départementales du Morbihan

     

     


     


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    Illustration : le portail nord, Archives départementales du Morbihan


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    Illustration : mausolée des ducs Jean II et Jean III de Bretagne, Archives départementales du Morbihan


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    Illustration : Arbre de Jessé, Archives départementales du Morbihan

     



  • Plouhinec, la villa romaine de Mané-Véchen6 document(s).

    La villa romaine de Mané Vechen

    La villa romaine de Mané Vechen

    La villa romaine de Mané Vechen se situe sur la commune de Plouhinec à 2 600 m de l’embouchure actuelle de la ria d’Étel. Les constructeurs ont choisi de s’installer à cet endroit certainement en raison du caractère scénographique du lieu et des vues qu’il offrait aux habitants.

    Construite à la fin du 2e siècle de notre ère, son plan se compose de trois ailes disposées autour d’une cour centrale bordée de portiques et équipée d’un bassin hexagonal. Malheureusement, l’exploitation du granite a entraîné une destruction partielle de la villa. L’ensemble conservé couvre une superficie de 4 500 m2 dont 1 200 m2 de surface bâtie. La villa comporte également des thermes situés à environ 40 m vers l’ouest.

    L’accès se faisait par le sud au travers d’une aile dédiée à la réception équipée notamment d’un triclinium et d’un patio. L’aile ouest comportait des espaces réservés à l’entrepôt de marchandises ainsi qu’un jardin clôt. Enfin, l’aile nord abritait vraisemblablement les appartements des propriétaires, la cuisine et une bibliothèque.

    Si le plan est typique des villas romaines en Gaule, en revanche, Mané Vechen se distingue par son décor intérieur extrêmement riche : 19 des 27 pièces sont décorées. Elles sont ornées d’enduits peints et de stucs recouverts de feuilles d’or. La qualité des décors indique qu’ils ont été réalisés par des peintres et des stucateurs certainement venus du monde méditerranéen. Mané Vechen devait être la résidence d’un riche membre de l’élite vénète qui avait sa résidence principale à Vannes.

    Illustration : vue générale du site ©SDAM


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    Illustration : pavements ©SDAM


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    Illustration : vue générale du site ©SDAM


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    Illustration : fouilles ©SDAM


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    Illustration : pavements ©SDAM


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    Illustration : vue de la villa ©SDAM



  • Pontivy, chateau des Rohan1 document(s).

    Chateau des Rohan

    Chateau des Rohan

    Durant l’hiver 2014, la courtine sud du château des Rohan à Pontivy s’effondrait. La reconstruction de cette partie du château et la consolidation des abords sont engagées dès 2016. Dans ce cadre, une fouille préventive a été réalisée par le service départemental d’archéologie du Morbihan.
    Le château de Pontivy est édifié dans le dernier tiers du 15e siècle par Jean II de Rohan sur un coteau près du Blavet. Il se présente sous la forme d’un quadrilatère de 80 m sur 50 m, ceinturé par de profonds et larges fossés. Le logis occidental formant entrée est protégé par deux tours dotées de canonnières ; le front nord est limité par une galerie fermée par une chapelle à l’est. Le front oriental a quant à lui subi de profonds remaniements au cours de son histoire, mais la fouille a permis d’en faire une restitution.
    Un corps de logis, fermant la cour à l’est et flanqué de deux tours, se composait d’au moins deux niveaux. Le rez-de-chaussée était constitué de trois salles pourvues d’une cheminée. L’espace central s’étendait sur une superficie de plus de 130 m². La fouille a également permis de découvrir des latrines au sein desquelles de nombreux objets avaient été jetés au cours du 16e siècle : vaisselle en céramique et en métal, verrerie, restes alimentaires ou encore éléments de parure.
    Au cours du 16e siècle, un boulevard de terre est édifié afin de renforcer cette partie qui représente un point faible dans le schéma défensif de la forteresse. Au début du 17e siècle, le logis et la tour sud-est sont finalement abattus en plein contexte de la guerre de la Ligue pour bâtir une terrasse d’artillerie ceinturée par un mur de bastion. La fouille a livré de nombreux objets se rapportant à cette période : balles de mousquet, manches de couteau, monnaies, etc. Au 18e siècle, ce vaste espace devient un jardin d’agrément.

     
    Illustration : vue du chantier de fouilles ©SDAM



  • Pontivy, la chapelle de Saint-Mériadec7 document(s).

    Peintures murales

    Peintures murales

    Datée de la seconde moitié du 15e siècle, l’église de Stival est un bel exemple d’édifice réalisé à la gloire de la famille de Rohan, qui, jadis, se disait descendre de saint Mériadec, évêque de Vannes. Jean II de Bretagne, vicomte de Rohan, a commandité les peintures murales du chœur, réalisées au tournant du 16e siècle.


    Elles représentent la vie du saint en douze panneaux. Outre la mise en image de la vie de saint Mériadec, l’œuvre révèle le château de Pontivy arborant quatre tours, quatrième tour confirmée par des fouilles archéologiques effectuées ces dernières années.


    Mises au jour complètement en 1985, classées au titre des monuments historiques la même année, ces peintures murales ont été depuis restaurées et offrent aux visiteurs un spectacle grandiose. 







  • Pontivy, site archéologique d’une église datant de la fin du Moyen Âge1 document(s).

    Découverte d’une église datant de la fin du Moyen Âge

    Découverte d’une église datant de la fin du Moyen Âge

    En mars 2015, un diagnostic d’archéologie préventive a été réalisé à Stival, commune de Pontivy, dans le cadre des travaux de réaménagement du centre bourg. L’objectif était de vérifier la présence de vestiges archéologiques, notamment sous le placître* de l’église Saint-Mériadec. Cette opération a donc offert la rare possibilité de sonder le centre d’un bourg ancien, au cœur même de l’enclos ecclésial.
    Le service départemental d’archéologie du Morbihan est intervenu durant trois semaines et les découvertes ont été nombreuses. Tout d’abord, d’anciennes sépultures ont été mises au jour, elles appartenaient à l’ancien cimetière paroissial ceinturant l’église durant toute l’époque moderne, qui a déménagé en périphérie du bourg au début du 20e siècle. Mais surtout, les sondages archéologiques ont permis la découverte de deux bâtiments religieux qui se sont succédés dans le temps, contigus à l’église Saint-Mériadec : l’église Saint-Pierre d’abord dont la fondation remonte à la fin du Moyen Âge puis la chapelle Saint-Pierre qui, de dimensions plus modestes, est venue remplacer la première au 19e siècle.
    Les vestiges maçonnés, dans un bon état de conservation, ont permis d’orienter et de documenter le projet de mise en valeur du bourg de Stival. Une évocation minérale et végétale de ces vestiges est ainsi désormais visible à proximité de l’église Saint-Mériadec.
    * terrain délimité par une clôture entourant les églises, chapelles ou fontaines bretonnes.

    Illustration : vue générale des vestiges de l'église Saint-Pierre  ©SDAM
     

     



  • Port-Louis, la citadelle1 document(s).

    Port-Louis

    Port-Louis

    La citadelle de Port-Louis est un édifice à vocation militaire, construit dès 1592 à la demande des Espagnols et modifié par les Français sous le règne de Louis XIII pour protéger l’accès de la rade de Lorient. L’édifice sera complété par la suite par Vauban après une visite en 1683.
    Au sein de la citadelle, se trouvent le musée de la Compagnie des Indes et le musée de la Marine. C’est un des lieux incontournables du pays de Lorient. Les remparts offrent une vue exceptionnelle sur la rade.
    La citadelle est inscrite au titre des Monuments Historiques en 1933 puis classée en 1948.

     

    Illustration : pont d'accès à la citadelle © Musée national de la Marine/A.Fux



  • Priziac, chapelle Saint-Nicolas2 document(s).

    Chapelle Saint-Nicolas

    Chapelle Saint-Nicolas

    La visite de la chapelle Saint-Nicolas s'impose pour deux motifs. Outre le cadre bucolique, l'édifice possède une roue à carillons. Très courantes au Moyen Âge, les roues à carillons jouaient un rôle cultuel durant l'Elévation.
    L'existence d'un magnifique jubé (vue suivante) constitue la 2e raison d’admirer le lieu.


    Le jubé de bois polychrome de la chapelle Saint-Nicolas de Priziac témoigne de la prospérité économique de la Bretagne au 16e siècle. Elle incite les paroisses et les familles aisées à affirmer leur richesse et leur puissance en embellissant notamment les édifices religieux. Daté de 1580, ce jubé figure parmi les treize derniers conservés en Bretagne.



  • Questembert, chapelle Notre-Dame-des-Neiges4 document(s).

    Notre-dame-des-Neiges

    Notre-dame-des-Neiges

    La chapelle Notre-Dame des Neiges à Questembert recèle un décor peint assez exceptionnel. Cet édifice, modeste et de petite dimension, est construit dans un écart, dans le courant du 16e siècle.


    Décor peint

    Décor peint

    Lors de la dépose pour étude du retable-lambris, daté de 1687, deux décors peints de retable en trompe-l’œil sont mis au jour. Dégradé par l’humidité de la chapelle ou mal mis en œuvre, le premier décor a été recouvert par un second, au lourd décor floral très vite après sa réalisation. Peu de temps après, le retable en bois masquera ces décors à angelots et décors floraux.


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    La rapidité de la succession des trois décors, peints puis en bois, dans un délai de quelques années, peut indiquer un enrichissement de la frairie de la chapelle, leur permettant ainsi commander un retable massif en lieu et place des modestes décors peints.


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    On dénombre plus d’une quinzaine de décors peints, allant du 16e siècle à la fin du 17e siècle, autour de Vannes et Questembert.



  • Quiberon, pointe de Beg Er Vil4 document(s).

    Site de Beg Er Vil

    Site de Beg Er Vil

    À l’extrémité sud de la presqu’île de Quiberon, sur la commune du même nom, la pointe de Beg er Vil comprend un site préhistorique majeur daté de la période Mésolithique. Le site préhistorique est installé au fond d’une petite crique sur le flanc occidental de cette pointe rocheuse.

    Illustration : vue sur le chantier en cours de fouille (©SDAM)


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    L’habitat mésolithique se manifeste par un niveau coquillier très bien préservé. Ce site, découvert par G. Bernier, a fait l’objet d’une fouille par O. Kayser de 1985 à 1988 qui a mis en lumière l’importance de cette occupation de la fin du 7e millénaire avant notre ère. Ce site de référence représente un témoin unique des modes de vie des chasseurs-cueilleurs maritimes de la France atlantique. Sa détérioration rapide, du fait de l’érosion marine et anthropique a conduit G. Marchand à mettre en place une fouille programmée du site de 2012 à 2018 qui a permis de documenter plus précisément cet habitat exceptionnel.

    Les analyses paléo-environnementales, archéozoologiques et technologiques menées permettent de caractériser le fonctionnement de cet habitat littoral.

    Illustration : stratigraphie du site de Beg er Vil : amas coquiller et plages fossiles (©SDAM)


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    Illustration : vue en coupe du niveau coquiller du site (©SDAM)


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    Les découvertes réalisées permettent de proposer la présence de deux structures d’habitats circulaires distinctes associées à de multiples foyers, et d’une large zone de dépotoir démontrant le large spectre alimentaire de ces populations dont l’économie maritime devait s’appuyer sur la navigation. Avec ses bitroncatures symétriques (pointes de flèches) et ses couteaux à dos, l’assemblage lithique permet de définir un faciès original du début du Téviecien, ensemble qui correspond au second Mésolithique armoricain dont les sites morbihannais plus récents, de Hoëdic et de Téviec, constituent les références incontournables.

    Illustration : tri des refus de tamis de la fouille de Beg er Vil, identification des différents restes (poissons, silex ; coquillages, charbons, os …) (©SDAM)



  • Quiberon, tertre funéraire de Roc'h Priol4 document(s).

    Site funéraire de Roc'h Priol

    Site funéraire de Roc'h Priol

    Une opération de sondages menée à Quiberon, en janvier 2014 par le service départemental d’archéologie du Morbihan a confirmé la préservation d’un tertre funéraire dont l’état initial est attribué au Néolithique moyen (4600-3800 avant notre ère).

    Sur le point le plus haut du monument, un coffre funéraire a été mis au jour. Il contenait les restes d’un individu adulte en position secondaire. C’est-à-dire que le coffre n’est pas le lieu de dépose initial du défunt, mais que ses os ont été transférés ici après la décomposition du corps. Dans ce dépôt d’os manquaient ceux du bras gauche de l’individu.

    Illustration : localisation de l’affleurement, du tumulus, du coffre et du bras, au sein du bâti actuel. (©SDAM).

     


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    Illustration : vue de l’affleurement rocheux gravé de Roch Priol vers le sud-est s. (©SDAM).


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    Illustration : vue du coffre funéraire avant la fouille (©SDAM).


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    A quelques mètres au nord, les os d’un bras gauche ont été découverts, vraisemblablement à l’endroit où le corps a été déposé et où il s’est décomposé. Les échantillons datés par le radiocarbone datent la mort de l’individu entre le VIIème et le IXème siècle de notre ère. Ainsi, à l’exception de ce bras et des petits os, le squelette a été déplacé pour être déposé dans le coffre funéraire, au sein d’un monument bien plus ancien. Si la réutilisation de monuments funéraires mégalithiques et la diversité des pratiques funéraires durant le haut Moyen Age sont aujourd’hui bien documentées (réutilisation de sépultures, manipulations de corps, prélèvement de pièces squelettiques), ce dépôt et ce bras appartenant à un même individu) restent peu communs et soulèvent de nombreuses questions.

    Illustration : vue du coffre et de l’amas osseux (©SDAM).



  • Rohan : des fouilles archéologiques au château aiguisent la curiosité 1 document(s).

    Chateau de Rohan

    Chateau de Rohan

    Le projet d’aménagement d’une maison médicale en cœur du bourg de Rohan a déclenché la prescription d’un diagnostic d’archéologie préventive en raison d’un contexte archéologique sensible puisque l’ensemble de l’esplanade concernée par le projet correspondait à l’ancienne basse-cour du château de Rohan. L’opération, menée par le service départemental d’archéologie du Morbihan, s’est déroulé au cours du mois de février 2015.
    Les sondages ont permis de livrer des résultats majeurs pour la connaissance du château de Rohan malgré une mauvaise conservation des vestiges due aux grands travaux de démantèlement du château au cours des derniers siècles. La découverte la plus notable est celle d'un grand fossé est-ouest séparant la grande esplanade dite "basse-cour" en deux espaces bien distincts.
    Cela induit que le complexe castral ne se développe plus selon deux pôles structurants (haute-cour / basse-cour) comme il était admis jusqu'alors, mais autour de trois pôles : haute-cour, basse-cour et ce troisième pôle au nord qui reste à définir. La position topographique en éperon, face à l’amont de la rivière de l’Oust et la présence de constructions massives ancrées profondément sur un rocher aménagé, supposent un pôle important du complexe castral. Ces nouvelles données sur le château de Rohan offrent donc incontestablement de nouvelles perspectives de recherche.

    Illustration : base de colonne en granite découverte lors du diagnostic archéologique. © SDAM



  • Saint-Pierre-Quiberon, la nécropole mésolithique de Téviec1 document(s).

    Téviec et ses sépultures du Mésolithique

    Téviec et ses sépultures du Mésolithique

    C’est en 1928, alors que la période du Mésolithique n’est pas encore clairement identifiée dans la recherche archéologique, que les époux Marthe et Saint-Just Péquart, à l’origine négociants en quincaillerie à Nancy, découvrent une nécropole mésolithique installée au cœur d’un amas coquillier sur l’îlot de Téviec dans le Morbihan.
    Cette île de 400 mètres de long pour 100 mètre de large se trouve à l’ouest de l’isthme de Penthièvre à l’entrée de la presqu’île de Quiberon, du côté de la côte sauvage. Ce couple, qui s’initie à l’archéologie à ses débuts aux côtés de Zacharie Le Rouzic, se brouille avec ce dernier et entreprend alors la fouille de cet îlot espérant découvrir les bâtisseurs de mégalithes.
    Durant trois années ils fouillent alors la nécropole de Téviec, datée du milieu du 6e millénaire au milieu du 7e millénaire avant notre ère, avant de poursuivre leurs travaux à Hoëdic où ils découvriront et fouilleront une deuxième nécropole emblématique de cette période sur le site de Port-Neuf.
    Outre les foyers disposés à même le niveau coquillier et l’outillage lithique épars, les sépultures en fosses, individuelles, multiples ou collectives, avec des dalles de couverture et la présence de bois de cerf disposés en armature protectrice, révélèrent des squelettes repliés, parés (coquillages, dents de cerf et pendeloques en pierre) et saupoudrés d’ocre.
    Au total, 10 tombes comprenant vingt-trois squelettes, dont huit enfants seront mis au jour. Parmi les quatre amas coquilliers datés de la période Mésolithique qui sont connus en France, seuls les sites de Téviec et de Hoëdic fouillés par les Péquart et datant de la fin de la période, comprennent des nécropoles installées en leur sein.
    Le site de Beg er Vil en Morbihan et le site de Beg an Dorchenn en Finistère sont les deux autres dépotoirs coquilliers témoignant de la diversité des ressources animales terrestres et surtout marines exploitées par les populations de chasseurs-cueilleurs.


    Illustration : reconstitution d’une des sépultures de Téviec, 1938.  Muséum de Toulouse - Photo : Didier Descouens



  • Sarzeau, chateau de Kerlévenan 3 document(s).

    chateau de kerlévenan

    chateau de kerlévenan

    Sur le domaine de Kerlévenan, l’ancien manoir est détruit en 1780 pour laisser la place à un nouveau château installé face au golfe du Morbihan dans le style architectural néo-classique du palais avec colonnes et balustrades. Des fantaisies sont en outre permises dans le parc avec les constructions du temple de l’Amour et du pavillon chinois qui rappellent la dimension de plaisir et d’agrément voulue pour le château. Cette propriété privée est  inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 1965 et classée partiellement depuis 1982.

    Illustration :  Vue aérienne © Kristell Lansonneur


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    Illustration : parc à l'anglaise, Archives départementales du Morbihan


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    Illustration : pagode chinoise 18e, Archives départementales du Morbihan



  • Trédion, nécropole de Coëby0 document(s).


  • Vannes, Darioritum, cité des Vénètes2 document(s).

    Darioritum, cité des Vénètes

    Darioritum, cité des Vénètes

    La ville de Vannes ou Darioritum est fondée à l’époque romaine, dans la première moitié du 1er siècle de notre ère. Elle est la capitale de la Cité des Vénètes. Au Haut-Empire, la ville est installée sur la colline de Boismoreau. Elle comprenait des quartiers d’habitation et des édifices publics. On retrouve des édifices dédiés à l’agrément comme des thermes publics et un possible théâtre et des édifices administratifs et cultuels (forum, port, temple). Le forum est construit dans la seconde moitié du 1er siècle de notre ère et perdure jusqu’à la fin du 3e siècle. Il est tripartite est comprend dans un même axe : une place publique, une basilique et une place sacrée. À son apogée, la ville occupait une surface estimée à 50 ha. 

    Illustration : photo d’un tronçon du rempart antique visible au niveau du jardin des remparts à Vannes ©SDAM


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    La ville abrite également de nombreuses activités artisanales. À proximité du forum antique, les fouilles archéologiques ont montré la présence d’un atelier de bronzier (rue du Four), d’une tannerie, d’activités de boucherie, de teinturerie, de tissage et de foulon (rue Sainte‑Catherine). Enfin, un moulin hydraulique a été découvert rue François d’Argouges.
    Selon les préceptes antiques, la nécropole est installée en limite extérieure de la ville, le long de la voie antique qui menait à Nantes (actuelle avenue du président Herriot).
    Les troubles politiques de l’Antiquité tardive, lors de la seconde moitié du 3e siècle, entraînent la fortification de Vannes et le regroupement des zones d’habitation vers la colline du Mené. Encore aujourd’hui, un tronçon du rempart est observable au niveau du Jardin des Remparts.

    Illustration : détail de la construction du rempart antique de Vannes en briques et pierres ©SDAM