La sénéchaussée d'Hennebont, appelée aussi cour d'Hennebont et de Nostang au XVIe siècle, et cour d'Hennebont, de Port-Louis et du port de Lorient au XVIIIe siècle, du nom des diverses localités successives où elle siège, forme une vaste circonscription s'enfonçant loin vers le nord.
Démembrement...
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La sénéchaussée d'Hennebont, appelée aussi cour d'Hennebont et de Nostang au XVIe siècle, et cour d'Hennebont, de Port-Louis et du port de Lorient au XVIIIe siècle, du nom des diverses localités successives où elle siège, forme une vaste circonscription s'enfonçant loin vers le nord.
Démembrement de celle d'Auray, elle ne comprend à l'origine, vers 1250, que la seigneurie de Kémené-Heboï, et le domaine ducal de Nostang et d'Hennebont. À la fin du XIVe siècle, elle a été notablement agrandie par l'adjonction de Guémené, détaché de la juridiction d'Auray (14 mai 1390) lors de la formation du fief des Rohan-Guémené. Au XVIe siècle, elle s'accroît encore des paroisses de Plouay, Mellionec, Saint-Caradec-Trégomel et Plougernevel.
Son ressort s'étend sur les quarante paroisses d'Arzano (Finistère), Berné, Brandérion, Bubry, Caudan, Cléguer, Groix, Guidel, Inguiniel, Inzinzac, Kervignac, Langoëlan, Languidic, Lanvaudan, Lesbins-Pont-Scorff, Lescouët (Côtes-d'Armor), Lignol, Locmalo, Lorient, Mellionec (Côtes-d'Armor), Merlevenez, Meslan, Nostang, Persquen, Ploemeur, Ploërdut, Plouay, Plouguernevel, Plouhinec, Plouray, Priziac, Quéven, Quistinic, Rédené (Finistère), Riantec, Saint-Caradec-Hennebont, Saint-Caradec-Trégomel, Saint-Gilles-Hennebont, Saint-Tugdual, Silfiac [dont la trève Perret (Côtes-d'Armor) ressortit à la sénéchaussée de Ploërmel].