Le signalement des passes de la rade de Lorient est envisagé en 1837 par l'établissement de deux fanaux à l'est (alignement moulin de La Perrière - clocher de l'église Saint-Louis à Lorient) et deux fanaux à l'ouest.
Le projet d'installation des feux de la passe ouest ou grande passe voit le...
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Le signalement des passes de la rade de Lorient est envisagé en 1837 par l'établissement de deux fanaux à l'est (alignement moulin de La Perrière - clocher de l'église Saint-Louis à Lorient) et deux fanaux à l'ouest.
Le projet d'installation des feux de la passe ouest ou grande passe voit le jour en 1852. Les fanaux sont placés sur le continent, dans le voisinage des moulins de Kerbel (commune de Riantec) : l'un dans un bâtiment servant de logement au gardien, l'autre au sommet d'une tourelle isolée. En 1856, en raison d'une différence d'altitude des deux foyers lumineux et de leur occultation par l'un des bastions de la citadelle de Port-Louis, le premier feu est déplacé dans une maisonnette établie sous les remparts de Port-Louis, au lieu-dit Le Lohic.
En 1873, les autorités civiles et militaires s'accordent pour autoriser la construction d'un mur-écran au feu du Lohic (feu inférieur) de sorte qu'il ne soit pas visible à plus de 15 degrés au nord de son alignement avec le feu de Kerbel (feu supérieur).
En 1900, la foudre cause de graves avaries au phare de Kerbel. Il est restauré et équipé d'un paratonnerre.
En 1904, dans le contexte de l'amélioration du réseau des communications électriques du troisième arrondissement maritime, un projet d'installation de lignes téléphoniques entre la citadelle de Port-Louis et les phares du Lohic et de Kerbel voit le jour. Entre 1910 et 1913, la tour du feu de Kerbel attenante au logement du gardien est reconstruite aux abords et à l'est de celui-ci. L'ancien phare n'est alors plus utilisé. L'électrification du phare de Kerbel est prescrite par une décision ministérielle datée de 1928.