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État civil

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Calendrier républicain

Dans le Morbihan, les registres paroissiaux du 16e siècle à la Révolution (avec de nombreuses lacunes) et les registres d’état civil depuis la Révolution et la création des communes sont numérisés pour la grande majorité des communes jusqu'au début du 20e siècle (voir plus loin la liste des exceptions). Par ailleurs, les périodes couvertes par la numérisation diffèrent selon les communes et les types d’actes.

 

La campagne de numérisation se poursuit. Ainsi, la numérisation de l'état civil du 19e siècle n'est pas encore achevée pour 33 communes qui sont Arradon, Larré, Lauzach, Le Sourn, Lignol, Lizio, Locoal-Mendon (section de Locoal), Malansac, Malestroit, Mauron, Meucon, Missiriac, Mohon, Molac, Monteneuf, Monterblanc, Monterrein, Montertelot, Moustoir-Ac, Moustoir-Remungol, Naizin, Néant-sur-Yvel, Neulliac, Nostang, Noyalo, Peillac, Pénestin, Persquen, Plaudren, Pleucadeuc, Pleugriffet, Ploemel et Sainte-Hélène. La numérisation portera également sur les documents d’état civil collectés en 2013 et qui portent pour l’essentiel sur la période 1907-1936. La consultation de ces registres est possible en salle de lecture. L'inventaire des sous-séries 4 et 5 E consacrées à l'état civil présente de manière précise l'état civil de chaque commune et les lacunes éventuellesRépertoire méthodique des sous-séries 4 E et 5 E. Vous pouvez également consulter un panorama de la collection des registres d'état civil pour l'ensemble des communes du Morbihan.Icone pdf

 

Une source précieuse

On distingue les registres paroissiaux, antérieurs à la Révolution, qui contiennent des actes de baptême, mariage, sépulture des paroisses, et les registres d’état civil, postérieurs à la Révolution, qui contiennent des actes de naissance, mariage et décès.

La tenue des registres paroissiaux a été instituée par les ordonnances de Villers-Cotterêts en 1539 et Blois en 1579 ; ces textes confient alors cette tâche aux desservants de paroisse. En Morbihan, c’est surtout entre 1620 et 1650 que cette procédure se met largement en place. D’autant qu’à partir de 1667 et l’ordonnance de Saint-Germain-en-Laye, celle-ci se rationalise encore : les registres doivent désormais être tenus en deux exemplaires pour que l’un d’eux soit déposé au greffe du juge royal dont dépend la paroisse.

Après la création des communes, les maires deviennent officiers d’état civil et reprennent donc la charge qu’occupaient les prêtres aux siècles précédents. L’obligation de déposer un exemplaire de chaque registre au greffe du tribunal le plus proche est également maintenue. À noter, par ailleurs, que les prêtres continuent d’enregistrer les baptêmes, mariages et sépultures, mais dans une démarche strictement religieuse.

Tous ces actes sont une source indispensable pour écrire l'histoire de sa famille. Néanmoins, les registres paroissiaux sont aussi de précieux témoins de la vie quotidienne du 16e siècle au 18e siècle. Épidémies, événements historiques, inondations, construction d'églises, autant de faits dont les curés d'alors se font les chroniqueurs.