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Sénéchaussée de Ploërmel

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Présentation des notices

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  • Audiences. 1591-1790
    • B 3202 - Causes civiles et d'office. Présentation des lettres de grâce obtenues : par Alexis Frotin, laboureur, demeurant au village de la Noé, paroisse de Maxent, prévenu d'homicide involontaire sur la personne du nommé Olivier Boulloux, qu'il avait renversé en état d'ivresse, qui mourut des suites de sa chute (24 novembre 1767) ; par Renée Elliot, habitant de la paroisse de Melrand, poursuivi pour avoir porté, dans une rixe, un coup de pied au ventre de Mathurine Le Brécher, femme Lestrat, laquelle "s'étant trouvée enceinte de huit mois, accoucha, quelques jour après, d'un enfant mort" (15 mars 1773). Prise de possession, pour le Roi, de la succession vacante de messire Félix-Charles Guihar, capitaine des grenadiers royaux au bataillon de Carhaix, décédé au château de la Hiondais, en la paroisse de Caro (19 avril 1768). Appropriements : pour Antoine Gapihan, meunier, d'héritages situés aux appartenances du village de Villebonne, en la paroisse de Taupont, pour la somme de 1 400 livres (4 juillet 1768) ; pour honorable homme Joseph Geril, marchand, demeurant en la paroisse de Concoret, d'héritages situés près le bourg du dit Concoret, pour la somme de 1 400 livres (13 janvier 1769) ; pour Mathurin Gapihan autorisé d'ANtoine Gapihan, son frère, fermiers des moulins de Bouexel en la paroisse d'Helléan, de la métairie de la Villebue, au village du même nom, paroisse de Caro, pour la somme de 5 000 livres (3 octobre 1769) ; pour Me Mathurin Maudé-Pringui, notaire royal en la sénéchaussée de Ploërmel, et demoiselle Guillemette Harel, son épouse, d'héritages situés rue Duval, à Ploërmel, pour la somme de 654 livres (5 octobre 1769) ; pour demoiselle Perrine-Guillemette Josse, marchande, demeurant rue de la Porte-d'En-Haut, d'une maison vendue 1 050 livres, située dans la dite rue (6 octobre 1760) ; pour noble maître Sébastien Mathurin-Joseph Bernard, sieur de la Perdrilaye, avocat en Parlement, demeurant au Bois-de-la Roche, acquéreur moyennant la somme de 6 000 livres, des droits possédés par nobles gens Louis-Joseph Bagot, sieur de la Ville-Eon, et Jean-Baptiste Bagot, sieur de la Villeseran, en l'estoc Lucas de la succession de noble homme Louis-Joseph Bonamy, sieur de Kergully (12 janvier 1770) ; pour messire Jacques-Thomas Picaud, chevalier, seigneur châtelain de Quéhéon, Molfouace, le fief au Gaffe et autres lieux, et dame Renée-Mathurine Henry de Quengo, son épouse, demeurant au château de Quéhéon, de la métairie noble de la Joie, située en la paroisse Saint-Armel de Ploërmel, vendue par messire Joseph de Larcher, seigneur de la Touraille, officier de la marine du Roi, demeurant ordinairement à Brest, au prix de 3 800 livres (12 janvier 1770) ; pour messire Joseph-René de Savignac, écuyer, chef de nom et d'armes, premier lieutenant de la Compagnie des Indes, demeurant au château de la Ville-Voisin, paroisse d'Augan, des terres et seigneuries de la Ville-Voisin et Rohalaire, situées aux paroisses d'Augan et Caro, pour la somme de 51 000 livres (5 octobre 1770) ; pour Mathurin Maillot et Jeanne-Renée Romilli, sa femme, marchands, demeurant à Ploërmel, d'une maison située rue des Forges en la dite ville et d'une pièce de terre aux appartenances des Croix-aux-Loups, pour la somme de 1 700 livres (19 avril 1771) ; pour Pierre Friquet et Marie Berge, sa femme, marchands boulangers à Ploërmel, d'une métairie située au village de Trébano, paroisse Saint-Armel de la dite ville, pour la somme de 4 790 livres (19 avril 1771) ; pour honorable femme Mathurine Crublé, veuve communière d'honorable homme Charles Regnaut et tutrice de leus enfants, d'héritages situés au village du Cané, paroisse de Paimpont, pour la somme de 1 900 livres (19 avril 1771) ; pour Mathurin Michel, tuteur d'Anne et Marie-Madeleine Macé, filles mineures de Toussaint Macé et Jeanne Aubert, d'héritages d'une valeur de 900 livres, situés aux dépendances de Ploërmel (9 octobre 1772) ; pour le sieur René Loiret et femme, marchands à Ploërmel, d'une maison située en la dite ville vendue 1 000 livres (9 octobre 1772) ; pour noble homme Armel-Alexis-Médard Rigon, chirurgien du Roi, demeurant à Ploërmel, d'une maison située en la dite ville, près la Port-d'En-Haut, acquise de Me Louis-Charles Perret, sieur Duvalain, procureur et notaire en la sénéchaussée, et de dame Anne-Marie Jolly, son épouse (10 janvier 1773) ; pour messire Guillaume Charault, chevalier seigneur de Mérionet, conseiller du Roi, maître ordinaire en sa Chambre des Comptes de Bretagne, acquéreur, pour la somme de 20 000 livres en principal, des terres, châtellenie et seigneurie de Malleville, vendues par haut et puissant seigneur messire Louis-Gabriel Le Sénéchal, comte de Carcado, chef de nom et d'armes des anciens grands sénéchaux féodés et héréditaires en Bretagne, maréchal des camps et armées du Roi, chevalier de l'Ordre Royal et militaire de Saint-Louis, et par haute et puissante dame Jeanne-Anne Poncet de La Rivière, comtesse de Carcado, son épouse (15 janvier 1773). Notification au siège de Ploërmel de la donation et substitution faite, du consentement des Etats de Bretagne et du Roi, par très haute et très puissante dame Claude-Louise-Jeanne d'Illiers d'Entragues, veuve de très haut et très puissant seigneur Louis-Auguste, sire marquis de Rieux, lieutenant général des armées du Roi, en faveur de monseigneur Louis-François, comte de Rieux, son fils, et de ses descendants mâles à perpétuité, des terres et dépendances de Rieux (26 juin 1770). Permission à Me Jean-Mathurin Dumay, curateur de dame Agathe-Catherine Le Chauf, épouse mineure d'écuyer Pierre-Anne de Quéhéon, d'informer sur les injures, violences et sévices de toute nature endurées par sa pupille, du fait de son mari (26 février 1771). Autre permission d'informer au sujet des mauvais traitements subis par elle, accordée à dame Catherine de Robillard, demanderesse en séparation d'habitation et de biens contre messire Sébastien de la Nocherie de Princé, son mari (5 mai 1772). Prestation de serment par noble maître Charles-François Dumay de la Morissais, avocat, nommé sénéchal de la juridiction du comté de Trécesson (22 mai 1772). Démission de dame Anne-Françoise de Marquer, veuve communière de noble Joseph Rougard, en son vivant lieutenant de Roi de la ville et communauté de Josselin, au profit d'écuyer François-Noël Rougeard, sieur de Couessou, son fils, et de ses héritiers (28 juillet 1772). 1767-1773