La sous-préfecture de Lorient fut instituée par la loi du 28 pluviôse an VIII. Délégué du préfet dans l'arrondissement, le sous-préfet assiste celui-ci dans la représentation territoriale de l'État, et sous son autorité veille notamment au respect des lois et des règlements. Il concourt au...
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La sous-préfecture de Lorient fut instituée par la loi du 28 pluviôse an VIII. Délégué du préfet dans l'arrondissement, le sous-préfet assiste celui-ci dans la représentation territoriale de l'État, et sous son autorité veille notamment au respect des lois et des règlements. Il concourt au maintien de la sécurité et de l'ordre public et à la protection des populations. Il anime et coordonne l'action des services de l'État.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, six sous-préfets se succédèrent à Lorient. André Bousquet, en poste depuis 1935, assura les fonctions de sous-préfet jusqu’à la nomination de Christian Chulliat le 16 novembre 1940. Ce dernier fut remplacé par Veveaud le 1er février 1942. Georges Labillonne lui succéda dès le 11 mars 1943. Au moment de la libération de Lorient, il céda sa place à Jean-Marie Foures, en poste jusqu’en octobre 1946.
Pendant la seconde guerre mondiale, le sous-préfet joua un rôle de délégué et de représentant du préfet particulièrement marqué. Il était en effet son interlocuteur privilégié auprès des autorités allemandes. La guerre désorganisa particulièrement les services de la sous-préfecture puisque dans la nuit du 15 au 16 janvier 1943, le bâtiment fut entièrement détruit par des bombes incendiaires. Après ce sinistre, la sous-préfecture se replia temporairement dans les locaux de la Compagnie Worms au port de pêche, puis s’installa avec du matériel de fortune à l’hôtel Terminus en face de la gare. Le sous-préfet se réfugia à Caudan et son chef de bureau à Guémené-sur-Scorff. Puis la sous-préfecture s’établit à Auray, au château de Sablen, jusqu’en 1946.